Ces deux films si différents et pourtant convergents sont, on l’aura compris, deux « tombeaux » au sens de celui que Mallarmé consacre à Verlaine (« Le roc noir courroucé que la bise le roule », « Verlaine ? il est caché parmi l’herbe, Verlaine »), ils se relient également à ce qui traverse tout le cinéma des Straub depuis Nicht Versöhnt, le Bach en passant par le Coup de dés ou Fortini/Cani, Antigone et les Empedocle et dont Une visite au Louvre donnait une représentation frontale avec l’Enterrement à Ornans de Courbet : une méditation sur la mort qui, sous ses espèces violentes (meurtres, massacres, exécutions, destructions), est accoucheuse d’histoire et donc de vie.